Chacun ses petites manies en matière de noeud d'arrêt, mais pour ma part je trouve qu'un simple noeud en 8 fonctionne vraiment très bien, et ne risque pas de se défaire en restant accroché quelque part. Ici, si la boucle s'accroche dans une aspérité, elle saute, transformant le "noeud de drisse" en "noeud d'arrêt" tout simple. Or, les deux inconvénients du noeud appelé "noeud d'arrêt" sur ce site sont 1-une propension à se défaire s'il n'est pas assez serré, et 2- une propension à ne pas se laisser défaire quand il est trop serré. L'usage normal d'un descendeur spéléo implique de manipuler la corde qui va vers le bas et parfois de la soulever (en cas d’utilisation d'un mousqueton de freinage additionnel). Il peut arriver (et dans les étroites grottes belges, croyez-moi, ça arrive!) que le bout de la corde s'accroche. Le scénario dans lequel on munit le bout de sa corde d'un "noeud d'arrêt" simple , suffisamment lâche que pour pouvoir le défaire, et où on constate une fois arrivé en bas qu'il n'y a plus aucun noeud d'arrêt n'est pas une vue de l'esprit... là, on se dit "heureusement que la corde touchait le fond!!!" Dans le même ordre d'idée, lorsqu'on descend un puit pour lequel on suspecte qu'un noeud d'arrêt aura vraiment son utilité, autant prévoir dès le départ la possibilité d'un raboutage. Dans cette configuration, il est utile de munir le bout de la corde d'un "noeud de 8 double", peu serré, et le cas échéant, de venir retresser la seconde corde dans ce noeud pour pouvoir continuer la descente.Luc le 01 septembre - Répondre